Moment de détente ou d'information : consultez quelques anecdotes !
Location à la dernière minute
Les temps sont durs pour Ronaldinho. L'ancienne gloire du PSG et du FC Barcelone n'a pas été sélectionné avec le Brésil pour le mondial auriverde et semble connaître quelques difficultés financières. A 34 ans, le milieu de terrain de l'Atlético Mineiro a mis sa villa de 1 000 m2 à louer sur le site Airbnb. Comptez tout de même 11 300 euros pour une nuit passée dans la demeure de Roni, située à Rio de Janeiro. L'annonce précise que le modeste foyer du brésilien compte cinq chambres, six salles de bain, une piscine avec hamman, le tout à « 30 minutes en voiture du centre-ville et du Maracana ». L'ancien joueur de Luis Fernandez donne au passage quelques consignes comme l'interdiction de gêner les voisins entre 22 heures et 8 heures. Un comble pour l'homme qui passait au moins autant de temps à l'entraînement que dans les établissements phares de la nuit parisienne…
Cinq kilos d’or
Depuis la création du tournoi, en 1930, deux coupes se sont succédé. Dessiné par Jules Rimet, le trophée original (en photo) a été remis jusqu’au Mondial 1970. Après trois victoires, le Brésil de Pelé obtient cette année-là le droit de garder la coupe définitivement. Pour la 10e édition en 1974, la FIFA (Fédération internationale de football) commande un nouveau trophée. 53 maquettes seront soumises et c’est finalement la proposition du sculpteur italien Silvio Gazzaniga qui sera retenue. La statuette de 36,5 centimètres de haut, composée de cinq kilos d’or 18 carats, repose sur une base de malachite, un minerai. Au total, cette sculpture de deux sportifs qui exultent pèse 6,175 kilos. Son nom officiel, "le trophée de la Coupe du monde de la FIFA", est en revanche un peu pompeux
3 jaunes = 1 rouge
Coupe du monde 2006, match de poule Croatie-Australie. Dans une rencontre extrêmement serrée, un homme s’illustre par son engagement : Josip Simunic, né à Canberra en Australie, mais de nationalité croate. Le défenseur du Herta Berlin (aujourd’hui à Hoffenheim) commet une première grosse faute à la 61e minute de jeu, ce qui lui vaut un carton jaune. Trente minutes plus tard, rebelote : nouveau carton jaune.
Normalement, l’arbitre Graham Poll devrait exclure le Croate pour ses deux cartons. Mais il n’en est rien, le referee anglais a oublié de sortir le carton rouge ! Comble de l’histoire, Josip Simunic écope d’un nouvel avertissement à la 93e. Cette fois, il est véritablement exclu par l’homme en noir.
Victoires à deux chiffres
Dans toute l’histoire de la Coupe du monde, un seul match de phase finale s’est soldé par un score à deux unités : le Hongrie-Salvador du 15 juin 1982, 10-1 pour les Magyars ! A la mi-temps, le 3-0 infligé par les Hongrois ne laissait pourtant pas présager de la suite. L’avalanche de buts a eu lieu en seconde période, Laszlo Kiss s’offrant un joli triplé en moins de dix minutes.
Vingt-huit ans plus tôt, le Onze d’or hongrois emmené par Ferenc Puskas et Sandor Kocsis avait fait subir une autre correction lors de son premier match du Mondial : les victimes d’alors étaient les Sud-Coréens, punis 9-0 par les futurs finalistes malheureux.
Cartons en qualifs
Si la Coupe du monde est avare en gros scores, en revanche ce n’est pas le cas des phases de qualification. En effet, les écarts entre les équipes donnent souvent lieu à des festivals offensifs.
En 2001, la zone Océanie a ainsi vu les modestes îles Samoa américaines se faire martyriser par ses adversaires successifs. D’abord en encaissant un 13-0 face au Fidji, puis en enchaînant par un 8-0 contre les Samoa, enfin en subissant le revers le plus marquant de l’histoire : 31-0 contre l’Australie ! Les héros du jour s’appellent Archie Thompson, auteur de 13 buts (record mondial pour un match international), et David Zdrilic, octuple buteur d’un soir.
Dernièrement, les qualifications pour le Mondial 2010 ont accouché de nouvelles victoires à deux chiffres. Citons, entre autres, les rencontres Pologne-Saint Marin en Europe (10-0), Salvador-Anguilla en Amérique (12-0) ou encore Fidji-Tuvalu en Océanie (16-0).
Les Bleus en vert et blanc
Mondial 1978 en Argentine : déjà éliminée de la Coupe du monde, la France joue son dernier match du tournoi contre la Hongrie. Avant la rencontre, l’arbitre s’aperçoit que les deux équipes s’apprêtent à jouer avec des maillots de même couleur. La délégation française avait mal lu les deux notes envoyées par la FIFA, qui imposaient aux Bleus de jouer en blanc.
Après quelques minutes de recherche, les Français trouvent de quoi se vêtir. Le CA Kimberley (club de Mar Del Plata où a lieu le match) prête aux Tricolores le jeu de maillots de son équipe juniors, bardés de rayures vertes et blanches verticales. Non seulement les tenues étaient trop petites, mais les numéros des maillots et des shorts ne correspondaient pas !
Peu troublée par l’affaire, la sélection de Michel Hidalgo l’emporte facilement (3-1) grâce aux trois buteurs de l’après-midi, Christian Lopez, Marc Berdoll et Dominique Rocheteau.
Un trophée à l’histoire tourmentée
Cachette insolite
A l’issue du premier Mondial, en 1930, les Uruguayens s’emparent du trophée remis au vainqueur. « Victoire », c’est son nom, prend ensuite la direction de l’Italie, double championne du monde. La Seconde Guerre mondiale rend impossible la tenue de la compétition. Pour éviter de se faire confisquer la coupe par les nazis, le vice-président de la FIFA (et membre de la Fédération italienne) Ottorino Barassi récupère le trophée dans une banque de Rome pour le cacher sous son lit, dans une boîte à chaussures.
Une histoire de chien
En 1966, l’Angleterre accueille la Coupe du monde. Le trophée qui porte désormais le nom Jules-Rimet (instigateur du Mondial, président de la FIFA de 1921 à 1954) est exposé au Central hall de Westminster. Quatre mois avant le début de la compétition, il estvolé pendant un office religieux. Les autorités du football anglais reçoivent des demandes de rançon et Scotland Yard est mis sur le coup.
Malgré leurs efforts, les détectives ne parviennent pas à mettre la main sur le précieux trophée. C’est finalement un chien qui le retrouve. Pickles, c’est son nom, renifle un morceau de papier caché derrière un buisson. Son maître, David Corbett, découvre le butin à l’intérieur. Une heure plus tard, il remet l’objet volé entre les mains de la police londonienne.
Un vol épique et une réplique
En 1983, le trophée se fait à nouveau subtiliser. Les malfaiteurs ont tout simplement déchiqueté le fond de l’armoire dans laquelle il était exposé. Jamais retrouvé, il a été remplacé par un nouveau. Par précaution, celui-ci reste cloisonné au siège de la FIFA tandis qu’une copie plaquée or est offerte à chaque pays vainqueur.
Le trophée de la Coupe n’est pas totalement en or
Seulement 75% de l’objet est en or pur. A l’origine, le trophée de la coupe s’appelait « Victoire » avant d’être renommé « Trophée Jules-Rimet », du nom de l’ancien président de la Fifa, la Fédération internationale de football association. Elle représentait Niké, la déesse grecque de la victoire, muse de l’équipementier sportif Nike. A partir de 1974, le trophée de la Coupe du monde -qui n’en est pas une- devient celle que l’on connaît aujourd’hui. Elle représente deux athlètes soulevant un globe, pèse 6 kilos pour 18 carats. A noter que les champions ne gardent pas définitivement le trophée, mais conservent une réplique plaquée or.
1950 : le jour où les brésiliens ont oublié de remettre le trophée
Nous sommes en 1950 et les Brésiliens jouent la finale chez eux face à l’Uruguay. 200 000 spectateurs sont entassés dans le stade Maracaña pour voir la Seleçao devenir enfin Champion du Monde. Mais l’histoire en a voulu autrement, les Uruguayens parviennent à inscrire deux buts et remportent cette quatrième édition de la Coupe du Monde. Les responsables brésiliens sont tellement choqués par cette défaite qu’ils en oublient de remettre le trophée aux vainqueurs. C’est finalement Jules Rimet, président de la FIFA à l’époque, qui descendra sur la pelouse pour sacrer le champion.
le joueur qui a joué trois coupes du Monde avec trois pays
En 2010, lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, Dejan Stankovic a battu un record insolite. Il est en effet le premier joueur à avoir participé à des Coupes du Monde avec trois nations différentes. Ainsi en 1998 il faisait partie de la sélection de l’équipe de la République fédérale de Yougoslavie, lors de la Coupe du Monde 2006, il évoluait sous les couleurs de la Serbie-Monténégro, et enfin en 2010 il jouait pour la Serbie. Son parcours retrace tout simplement l’histoire de son pays.
Un joueur ukrainien joue un même match de Championnat avec deux clubs
Sergei Loginov a réussi la performance, ce samedi 13 mai 2023 dans le Championnat ukrainien, de disputer un même match à plusieurs mois d'intervalle, avec deux clubs.
Interrompue le 23 novembre 2022 par des sirènes aériennes annonçant l'imminence d'une attaque militaire russe, après 9 minutes de jeu, la rencontre entre le SK Dnipro et le FK Oleksandria, comptant pour la première journée du Championnat ukrainien, s'est terminée ce samedi . Elle possède la curiosité d'avoir vu un joueur débuter dans un camp et terminer dans l'autre.
Sergei Loginov, défenseur central de Dnipro (32 ans), était en effet remplaçant au coup d'envoi du match, il y a six mois. Entretemps, l'international ukrainien (1 sélection) a été prêté jusqu'en fin de saison à Oleksandria. Et manifestement, le règlement le permettant et les deux clubs n'ayant pas inclus de clause particulière dans le prêt, le joueur a pu évoluer avec deux maillots différents au cours d'un même match.
Autre particularité, les deux équipes étaient largement remaniées à la reprise du jeu à la 10e minute. Ce qui résulte d'une feuille match inhabituelle, avec huit changements d'un côté et dix de l'autre. Pour l'anecdote, la partie s'est soldée par un résultat nul (1-1).
Andres Escobar assassiné pour un but contre son camp
Lors du Mondial américain de 1994, le joueur colombien Andres Escobar inscrit un but contre son camp face aux Etats-Unis, synonyme de défaite 2-1 de son équipe et d'élimination. Quelques jours plus tard, il publie une tribune dans son pays pour s'excuser avec des mots lourds de sens : "Nous nous reverrons bientôt car la vie ne s'arrête pas là." Dix jours plus tard, il est abattu de 12 balles dans la peau à Medellin, ses assassins allant même jusqu'à crier "Goal" à chaque coup de feu.
Une question d’âge
Deux générations rassemblées
Quelle est la différence entre Roger Milla et Rigobert Song ? 24 ans et 42 jours. C’est l’écart qui séparait les deux joueurs lors du match Cameroun-Brésil de 1994 qu’ils ont disputé ensemble. L’indomptable Milla disputait à 42 ans sa quatrième et dernière édition, tandis que le jeune Song, 17 ans, effectuait son baptême du feu.
Vétéran et benjamin dans la Seleção
L’équipe du Brésil de 1966 présentait un effectif très particulier. Dans ses rangs figuraient le plus vieux joueur du Mondial, Djalma Santos (37 ans et 5 mois), mais aussi le plus vieux buteur. Lorsqu’il a inscrit son unique but face à la Bulgarie, Garrincha avait 32 ans et 9 mois. A l’inverse, la Seleção disposait aussi du plus jeune buteur : Tostao, 19 ans et demi. Un remplaçant auriverde était titulaire d’un autre record : Edu, 16 ans, était le plus jeune du Mondial 66.
Les précoces
Le plus jeune joueur ayant participé à un match de Coupe du monde s’appelle Norman Whiteside. Le Nord-Irlandais a disputé son premier match en juin 1982 contre la Yougoslavie, à 17 ans et 41 jours. En finale de Coupe du monde, le buteur le plus précoce est bien plus célèbre puisqu’il s’agit de Pelé, auteur d’un doublé à 17 ans et 249 jours.
Fratries représentées au Mondial
Ensemble dans l’adversité
Malgré la concurrence féroce que se livrent les internationaux, certains frères ont eu la chance de se retrouver en sélection lors du même Mondial. Les Anglais Bobby et Jack Charlton ont réussi cet exploit en 1966. Plus tard, les champions du monde ont été imités par les Danois Michael et Brian Laudrup, les Néerlandais Erwin et Ronald Koeman, les Norvégiens Jostein Flo et Tore Andre Flo, les Belges Emile et Mbo Mpenza, les Ivoiriens Arouna et Bakari Koné ainsi que leurs compatriotes Kolo et Yaya Touré.
Plus insolite, les frères Chanov ont disputé tout le Mondial de 1982 dans la peau de remplaçants, barrés par l’excellent gardien soviétique Rinat Dasaev, 6e du classement Ballon d’Or France-Football cette année-là. Des jumeaux ont également joué ensemble, les plus célèbres étant les Néerlandais Van de Kerkhof et De Boer.
Des forfaits aux motivations surprenantes
En 1950, l’Inde et l’Ecosse refusent de participer au Mondial brésilien pour lequel ils se sont pourtant qualifiés. Les raisons ? Peu banales, vous verrez.
L’interdiction de trop
Trois ans après l’indépendance, les joueurs indiens ont l’occasion d’aller représenter leur nation à la Coupe du monde. La FIFA et la Fédération brésilienne leur ont en effet délivré une précieuse invitation. Problème : les Indiens souhaitent jouer pieds-nus, ce qui est interdit par le réglement. Leur dérogation est refusée, fin de l’histoire.
Conclusion, le Mondial se joue à 13 équipes et non 14 comme prévu initialement. Quant à l’Inde, elle n’aura plus jamais l’occasion de se qualifier pour une phase finale…
La fierté écossaise
Sur l’île britannique, on joue la qualification lors du British Home Championship de 1950. Les deux premiers sont qualifiés d’office. Oui mais voilà, la fédération écossaise pose une condition : si les joueurs veulent se rendre au Brésil, ils devront remporter le mini-tournoi. Facile vainqueur de l’Irlande du Nord au premier match (8-2), l’Ecosse doit réaliser un match nul contre l’Angleterre pour réussir son pari. Las, la Tartan Army baisse sa garde et se fait surprendre 0-1 à Glasgow.
Les autorités écossaises, inflexibles et sûrement vexées, décident de camper sur leurs positions. Leur sélection ne verra jamais le Maracanã de Rio.
France 1938 - Un penalty avec une main tenant le short
Demi-finale de la Coupe du Monde 1938 disputé à Marseille. L'Italie est opposée au Brésil et mène déjà par un but à zéro. Tout le monde retient son souffle quand la Squadra Azzura, tenante du titre, obtient un penalty. Rompu à ce genre d'exercice, Guiseppe Meazza (qui donnera plus tard son nom au stade de Milan) se prépare à exécuter la sentence quand l'élastique de son short lâche. Nullement paniqué pour autant, le joueur azzuri s'élance en tenant son short de la main gauche et place le cuir hors de portée du gardien brésilien.
Un but déterminant puisque le match s'est finalement terminé sur le score de 2 buts à 1 pour l'Italie, qui ira jusqu'à la victoire finale à Colombes (4-2 face à la Hongrie).
La Corée du Nord privée de télé
En 2010, cela faisait 44 ans que la Corée du Nord n’avait pas participé à la coupe du monde de foot. Sûrement par peur des défaites, le régime avait initialement prévu de ne pas diffuser les matchs. Comme les joueurs ont fourni une belle prestation et n’ont perdu que d’un petit but contre le Brésil, le gouvernement a décidé de diffuser le second match. Manque de chance, le Portugal leur inflige 7 buts ce jour là. Je vous laisse deviner si les coréens ont vu le dernier match contre la Côte d’Ivoire.
Un numéro dans le dos
"But de... euh... du numéro 9... euh... David Martin". Les numéros sur le dos des maillots sont bien utiles pour suivre un match ! Mais ces chiffres n'ont pas toujours existés.
Ils font leur apparition en 1912, lors d'un match entre deux équipes de Sydney (Australie). Pour la première fois de l'histoire, les joueurs évoluent avec des maillots numérotés dans le dos.
Dans les années 30, cette "mode" arrive en Angleterre.
La FIFA adopte elle la numérotation dans le dos à l'occasion de la Coupe du monde 1950, au Brésil.
L'hymne de la Ligue des Champions
Il résonne dans les stades avant chaque rencontre de Ligue des champions. Mais savez-vous quelle est l'origine de cet hymne ?
C'est en fait une adaptation de "Zadock the Priest", une composition écrite par Georg Friedrich Haendel au 18ème siècle. Ce chant religieux est interprété depuis sa création à chaque couronnement royal en Grande-Bretagne.
L'auteur de l'hymne de la Ligue des champions s'appelle Tony Britten. Il l'a composé en 1992, en reprenant l'air de "Zadock the Priest".
Le chant est interprété par le Royal Philharmonic Orchestra et chanté par l'Academy of Saint Martin in the Fields Chorus, deux prestigieuses institutions londoniennes.
L'hymne est écrit dans les 3 langues officielles de l'UEFA, l'allemand, l'anglais et le français. Les paroles sont plus que minimalistes : "Ce sont les meilleures équipes / Les grandes équipes / Une grande réunion / Ils sont les meilleurs / Les grandes équipes".
Johan Cruyff bande à part
Johan Cruyff était l'un des meilleurs footballeurs du monde dans les années 70. Le Néerlandais se distinguait par son talent mais aussi par son maillot !
En sélection nationale, ses partenaires portaient un maillot et un short à trois bandes. Cruyff n'en arborait que deux sur les siens.
Pourquoi ? Adidas équipait alors l'équipe des Pays-Bas mais Johan Cruyff avait signé un contrat personnel avec Puma. Il refusait donc de porter une tenue d'une marque différente. D'où les 2 bandes à la place de 3.
1991, le Milan AC disjoncte au Vélodrome
L'Olympique de Marseille et le Milan AC se sont affrontés en quart de finale de la Ligue des champions en 1991, deux ans avant de se retrouver en finale.
Au match aller, l'OM avait fait une bonne opération grâce au match nul ramené d'Italie (1-1). L'exploit était en train de se prolonger au match retour, après l'ouverture du score de Chris Waddle.
Mais le match a pris une tournure inattendue quand, à la 88e minute, l'éclairage du stade Vélodrome s'est arrêté brutalement. Les joueurs du Milan AC, quasiment éliminés de la compétition, ont vu rouge et ont refusé de reprendre le match.
Cette indiscipline a valu très chère au club de Silvio Berlusconi, qui a perdu le match sur tapis vert (3-0 pour Marseille) et a été interdit de Ligue des champions la saison suivante.
Morientes finaliste les années paires
Fernando Morientes est un habitué de la Ligue des champions. De 1998 à 2004, il participe à toutes les finales... mais seulement les années paires. En 1998, 2000 et 2002, il est sacré champion d'Europe avec le Real Madrid. En 2004, il atteint avec Monaco la finale de la Ligue des champions, qu'il perd 3-0 face à Porto.
L'année où Morientes arrive à Liverpool, le club anglais gagne la finale face au Milan AC. Malheureusement, l'Espagnol est arrivé trop tard en Angleterre, et il n'a pas pu être qualifié pour jouer la Ligue des champions. Pas étonnant, c'était en 2005, une année impaire !
1968 : année pub
Aujourd'hui, un maillot sans sponsor est une exception dans le football.
Mais avant 1968, aucune équipe française n'avait le droit de porter une marque sur sa tenue. En 1968, l'ancêtre de la Ligue de Football Professionnel autorise les clubs à recourir à la pub "vestimentaire" et signe un accord avec Vittel dont le nom devra figurer sur les maillots de toutes les équipes de D1 et D2.
Mais cette innovation déplait notamment à la télévision, qui refuse de diffuser des rencontres "d'hommes-sandwich". En novembre 1968, le match Red Star - Saint-Etienne est déprogrammé à la dernière minute par l'ORTF. Pourtant, les panneaux publicitaires entourant le terrain sont eux autorisés depuis le 19e siècle. Valenciennes sera, le 15 décembre, le premier club à arborer Vittel sur son maillot. Vichy St-Yorre et Perrier (photo) seront eux sponsors de la Coupe de France en 70.
Une envie pressante
Fantasque et caractériel comme tout bon gardien allemand, Jens Lehmann est le digne descendant de Harald Schumacher ou Oliver Kahn. En décembre 2009, son club du VFB Stuttgart affronte les Roumains d'Urziceni en phase de poules de la Ligue des champions.
Est-ce à cause de ces 40 ans ? Pendant le match, l'ancien gardien d'Arsenal ne peut retenir une envie pressante et se précipite derrière un panneau publicitaire pour se soulager, sans même attendre un arrêt de jeu.
Une affaire vite abrégée puisqu'il doit rapidement reprendre place dans ses buts, les Roumains menant l'offensive pendant ce temps. Pas très fair-play les joueurs d'Urziceni !
La victoire de père en fils
Les Sanchis, les Maldini et les Busquets, voilà les trois seuls "pères et fils" à avoir gagné la Ligue des champions, avec le même club.
Défenseur espagnol international jouant au Real Madrid, Manuel Sanchis Martinez remporte la Ligue des champions en 1966. Son fils, Manolo Sanchis, la gagne lui à deux reprises en 1998 et 2000 toujours avec le Real Madrid dont il est l'âme et le leader.
La famille Busquets, elle, porte les couleurs du FC Barcelone. Le père, Carles est gardien remplaçant de la fameuse "dream team" barcelonaise entraînée par Johan Cruyff et avec laquelle il gagne la Ligue des champions en 1992. Son fils Sergio, lui, est titulaire au milieu de terrain de l'équipe catalane en 2009 lorsqu'elle réussit son sextuplé inédit (Ligue des champions, championnat d'Espagne, Coupe du Roi, Supercoupe d'Europe, Supercoupe d'Espagne et Coupe du monde des clubs).
Enfin, c'est au Milan AC que l'on trouve la dernière famille célèbre, les Maldini. Cesare, le père, gagne la Coupe d'Europe des Clubs champions en 1963. Le fils, Paolo, compte 8 finales de Ligue des champions avec les Rossoneri. Il en a gagné 5.
Victoires en tant qu'entraineur et joueur
Ils ne sont que deux à avoir remporté la Ligue des champions avec le même club, à la fois comme joueur et entraîneur.
Miguel Muñoz : Avec le Real Madrid, il a réalisé cette performance en 1956 et 1957 comme joueur, puis sur le banc de l'équipe en 1960 et 1966.
Carlo Ancelotti : L'actuel entraîneur du Real Madrid a mené son équipe à la victoire en 2003 et 2007. En tant que joueur, Ancelotti a remporté la finale de la Ligue des champions en 1989 et 1990.
Avec des clubs différents, ils ne sont que trois à avoir été sacrés champions d'Europe en tant que joueur puis comme entraîneur : Giovanni Trapattoni (Milan AC puis Juventus Turin), Johan Cruyff (Ajax Amsterdam puis FC Barcelone) et Frank Rijkaard (Milan AC et Ajax Amsterdam puis FC Barcelone).
Brésil : superstion et couleur
Qui ne connaît pas le célèbre maillot jaune et vert ? Il est devenu l'un des symboles du Brésil. Mais savez-vous que la Seleçao n'a pas toujours joué sous ces couleurs ?
Jusqu'au milieu du 20e siècle, le Brésil évolue en blanc. Le 16 juillet 1950, il dispute la finale de la Coupe du monde. Mais les Brésiliens s'inclinent face à l'Uruguay (2-1). Le blanc est alors associé à la défaite.
En 1952, l'équipe rejoue des matchs internationaux lors des Jeux panaméricains. Elle porte alors un maillot jaune à liseré vert et un short bleu, en référence au drapeau national. Le Brésil remporte la compétition et adopte définitivement ces couleurs.
L'origine de la Coupe d'Europe
C'est un paradoxe mais ce n'est pas l'UEFA, l'instance qui organise la Ligue des champions, qui est à l'origine de la compétition.
Celle-ci est née dans l'esprit de Gabriel Hanot, ancien international français et journaliste à L'Equipe. Avec son collègue Jacques Ferran, il imagine une compétition où les équipes européennes les plus populaires s'affronteraient.
La Coupe d'Europe des clubs champions, l'ancêtre de la Ligue des champions, voit le jour en 1955.
Malgré le boycott des clubs anglais, qui refusent d'y participer, la première édition est un vrai succès populaire. C'est le Real Madrid de Di Stefano qui rafle le premier titre, au Parc des Princes, face au Stade de Reims.
2 victoires sous 2 maillots différents
Quatre joueurs ont réussi l'exploit de gagner deux Ligues des champions consécutives avec deux clubs différents. Le dernier en date, c'est le Camerounais Samuel Eto'o, vainqueur en 2009 avec le FC Barcelone et en 2010 avec l'Inter de Milan.
On trouve aussi un autre joueur de l'équipe blaugrana de 2009. En effet, Gerard Piqué, défenseur international espagnol remporte en 2008 la Coupe aux grandes oreilles avec Manchester United avant de rentrer dans sa Catalogne natale pour le succès que l'on sait.
Le Français Marcel Desailly a aussi réalisé pareil exploit en étant champion d'Europe avec Marseille en 1993 puis avec le grand Milan AC en 1994, après une finale historique contre le FC Barcelone remportée 4-0, avec un but de "Marcello".
Enfin, le dernier est moins connu. Il s'agit du Portugais Paulo Souza vainqueur avec la Juventus de Didier Deschamps en 1996 et avec le Borussia Dortmund l'année suivante.
Maillot grenat ARSENAL
Depuis de nombreuses années, Arsenal joue en rouge vif et blanc. Pourquoi cette tenue grenat pendant la saison 2005-2006 ?
En 1913, le club d'Arsenal s'installe dans le stade d'Highbury, au nord de Londres. A cette époque, les joueurs portent un maillot grenat, des shorts blancs et des chaussettes grenat.
Pour sa dernière saison à Highbury (Arsenal joue désormais dans un nouveau stade, "l'Emirates Stadium"), l'équipe revient aux couleurs de ses débuts.
Grobbelaar l'excentrique
La finale de 1984, entre Liverpool et l'AS Rome, s'est terminée à la séance des tir au but (4-2 pour Liverpool). Si les Anglais ont gagné ce soir là au Stadio Olympico de Rome, c'est sans doute grâce aux pitreries de leur gardien de but, Bruce Grobbelaar.
Juste avant le tir de l'attaquant Francesco Grazian, Grobbelaar a fait semblant d'être complètement saoul. Son imitation a réussi à troubler l'international italien, dont le tir a échoué sur la barre transversale.
Revenant sur cet épisode, Bruce Grobbelaar a expliqué qu'ayant vécu une guerre civile dans son pays, le Zimbabwé, il ne pouvait pas prendre le foot trop au sérieux.
Seedorf champion avec 3 clubs
Clarence Seedorf est le premier et unique joueur à avoir remporté 4 fois la Ligue des champions, avec 3 clubs différents.
C'est à 19 ans qu'il a soulevé sa première Coupe d'Europe (1995), sous les couleurs de l'Ajax d'Amsterdam, son club formateur. Les Hollandais s'étaient imposés 1-0 en finale face au Milan AC, club avec lequel il sera double champion d'Europe, en 2003 puis en 2007.
Clarence Seedorf a aussi remporté la Ligue des champions avec le Real Madrid. C'était en 1998 contre la Juventus Turin.
Le Néerlandais reste le plus jeune joueur de l'Ajax d'Amsterdam à avoir joué en équipe première. Il avait 16 ans pour son premier match, en novembre 1992. Précoce, il a honoré sa première sélection nationale à seulement 18 ans !
Maillot bleu de l'Italie
Pourquoi le maillot de l'Italie est-il bleu alors que son drapeau national est rouge, vert et blanc ? Curieux non ?
Avant 1911, l'équipe nationale italienne jouait en blanc. En janvier 1911, elle dispute un match contre la Hongrie. Les Italiens portent alors un maillot bleu, en l'honneur de la famille royale issue de la Maison de Savoie, dont la couleur "officielle" est le bleu.
Depuis cette date, elle joue en bleu. D'où son surnom de "Squadra Azzurra".
A noter : cela a inspiré les autres sports puisque toutes les équipes nationales d'Italie (rugby, basket...) portent un maillot bleu.
Platini koweïtien 20 mn
Platini, international français et koweïtien: Platoche a le coeur grand... et le porte-feuille large. L'homme aux 72 sélections est un pragmatique. Lors d'une tournée en 1988 au Moyen-Orient (Jordanie, Koweït, Qatar) pour promouvoir sa marque de vêtement, Platini conclut un drôle de deal avec ses nouveaux amis.
Un quart de siècle avant que le Qatar ne vienne faire main basse sur le PSG et le Mondial 2022, le voisin koweïtien parvient à recruter le temps d'un match la star française. Oui, Michel a bien porté le maillot de la sélection du Koweït pour un match officiel face à l'URSS le 27 novembre 1988. Tout est dans les archives de la FIFA, les curieux pourront vérifier. Platoche n'a joué que les 20 premières minutes et n'a donc pas pu empêcher la défaite de ses "compatriotes" d'un soir (2-0). Il est à ce jour le seul joueur français à avoir joué pour deux nations différentes. Trop fort ce Platoche !
Stade de France
Pourquoi le Stade de France s'appelle le Stade de France ? C'est une question qui a dû tarauder plus d'un amateur de foot. Qui a bien pu faire preuve de si peu d'imagination ?
Et bien nous avons les noms et nous n'avons pas peur de vous balancer les coupables. Parmi eux, le comédien Francis Huster, l'ancien joueur Alain Giresse, le journaliste Jacques Vendroux ou encore la chanteuse-imitatrice Liane Foly. Le tout présidé par une vraie tête pensante: Bernard Pivot, caution littéraire de renom et grand amateur de football devant l'éternel. Quatre noms sont en finale (Elyseum, l'Alliance, Stade la Liberté et Stade de France). Le 4 décembre 1995, c'est donc le SDF qui l'emporte alors que l'homme de lettres avait opté pour Stade la Liberté.
Un océan de buts
149-0, voilà certainement la plus large victoire obtenue lors d'un championnat national. Dans quel pays s'est déroulée cette partie qui se terminait sur un score fleuve?
En 2002, lors de la dernière journée du championnat de Madagascar, l'AS Aéroport, assuré du titre de champion, reçoit le Stade Olympique de l'Enyrme. Rendus furieux par des décisions arbitrales partiales lors des journées précédentes, les joueurs du S.O.E décident par dépit de marquer contre leur camp à chaque engagement. Lors de ce match vraiment spécial, les joueurs de l'A.S.A n'ont touché qu'une fois le ballon, lors de la reprise de la seconde période. Cela ne les a pas empêchés de battre un record!
Anecdotes sur l'équipe de France
Avant les Bleus jouaient en Blanc: Saviez-vous que le sempiternel "Allez les Bleus" n'a pas toujours existé ? Avant de fouler les pelouses de France et de Navarre tout de bleu vêtus, les Tricolores vagabondaient... en blanc. Il a fallu attendre le 23 mars 1908 pour voir l'équipe de France jouer en Bleu. Pourquoi ? La rencontre se jouait à Londres face aux Anglais. La Perfide Albion lavant plus blanc que blanc, le Coq a rabaissé son caquet et enfilé sa désormais célèbre tunique azur
Raoul Diagne, la Black Panther: Le 15 février 1931, il devient le premier joueur noir sélectionné en équipe de France. Très bien, mais ce fait est de loin le moins intéressant dans la vie de Raoul Diagne. Car dans la famille Diagne, on est habitué aux premières et aux excentricités. Le père, Blaise, est devenu le premier député noir d'Afrique de l'Assemblée Nationale en 1914. Issu d'une famille de la haute société, le destin de footballeur de Raoul n'a guère plu à ses parents. Et pourtant, le bambin aura une belle carrière avec 18 sélections chez les Bleus. Mais on ne se refait pas totalement. Mondain un jour, mondain toujours. Raoul Diagne restera connu pour ses sorties nocturnes Chez Michou, pour fumer deux paquets de clope par jour, pour être pote avec Jean Gabin et surtout pour avoir baladé un guépard sur les Grands Boulevards: "Il s'appelait Rosso et n'était pas méchant, mais j'ai été obligé de m'en séparer quand il a commencé à grandir".
Il a été sélectionné... sur photo: Alex-Aloisio. On se souvient tous du duo très efficace que s'était payé l'ASSE en 1999. Les scouts stéphanois avaient alors flairé la bonne affaire grâce... à une VHS. Pour les plus jeunes d'entre nous, la "cassette vidéo" (ou la "K7") est l'ancêtre de ce qu'on nomme aujourd'hui DVD. Une méthode peu orthodoxe qui avait porté ses fruits. Mais sachez que ces messieurs du Forez n'ont rien inventé. Gabriel Hanot, sélectionneur des Bleus de 1945 à 1949, avait fait plus fort. L'ancien journaliste avait convoqué un certain René Alpsteg (12 sélections) grâce... à une photo. Hanot avait remarqué qu'Alpsteg "avait un bel équilibre". Apparemment un critère suffisant pour parader en Bleus en cette première moitié du XXe siècle
Le premier match télévisé: Les fans des Bleus n'ont pas toujours eu à se taper les commentaires de Christian Jeanpierre, les analyses laconiques de Wenger, et les interviews express de Fred Calenge. Car, oui, il fut un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaitre. Un temps où les Bleus ne passaient pas à la télé. La première diffusion en direct d'une rencontre des Tricolores a eu lieu le 5 octobre 1952 face à l'Allemagne (victoire 3-1). En mai de la même année, la finale de la Coupe de France opposant l'OGC Nice à Bordeaux avait été le tout premier match diffusé en direct à la télé française. Évidemment le tout en noir et blanc. Pour la couleur, il a fallu attendre le 28 octobre 1967 et une rencontre face à la Belgique. Le jour de naissance de Julia Roberts. Coïncidence ? On n'y croit pas.
Espagne 1982 - La décision du «Cheikh» koweïtien
Pour ce premier tour de la Coupe du monde espagnole, les Bleus sont opposés au petit poucet de la compétition : le Koweït. Dans cette rencontre, ce qui se passe sur le terrain relève de l'ordre de l'anecdote. La France gère son match jusqu'à la 80e minute (3-1), moment que choisit Alain Giresse, lancé par Michel Platini pour inscrire un quatrième but. C'est là que survient l'événement qui fit de ce match quelque peu banal un instant mémorable. Giresse n'a même pas le temps de manifester sa joie de buteur, que les joueurs koweïtiens se précipitent vers l'arbitre pour protester. Le but ne serait pas valide sous prétexte qu'un coup de sifflet aurait retenti des tribunes et les aurait contraint à s'arrêter de jouer à l'instant fatidique. Friction entre les deux camps, le président de la fédération du Koweït, le cheikh Fahid Al-Ahmad, qui a déjà intimé à ses joueurs l'ordre de quitter le terrain, descend sur la pelouse, discute avec l'arbitre et lui demande d'annuler le but. Ce que l'homme en noir fait après consultation de son arbitre de touche. Michel Hidalgo, sur le banc des tricolores, fulmine. Le match reprend dans la confusion par un entre-deux, avec un score inchangé. Maxime Bossis rendra finalement justice à son équipe en inscrivant ce fameux quatrième but, à la 89’, à la validité incontestable.
Avant que la FIFA décide de donner différentes couleurs aux tenues des arbitres, on ne voyait nos chers arbitres habillés seulement de noir. L'arbitre n'a sa tenue réglementaire qu'à partir de 1933. La couleur noir est donc choisie en référence aux hommes du seigneur qui faisaient office d'arbitres, habillés de leur soutane au début de cette nouvelle innovation qu'est l'arbitre. La fonction d'arbitre n'est apparue qu'en 1890, alors que la règle du corner est arrivée en 1873
Alain Giresse et Marius Trésor dans les buts ? Oui. Enguise de protestation contre la suspension de leur gardien yougoslave Pantelic. Les bordelais "boycottèrent"un de leur déplacement à Nantes. Pour cela, ils décidèrentde jouer la rencontre avec des gardiens volants. Voilà, coment Alain Giresse et Marius Trésor se retrouvèrent, le temps d'un match, à protéger leur but.
L'arbitre voit rouge
Lors d'un match de championnat Paraguayen,les deux équipes en viennent aux mains. Pourquoi vont-elles amèrement le regretter ?
Le 1er juin 1993,lors d'un match du championnat du Paraguay opposant Sportivo Ameliano au General Caballero, l'expulsion de deux joueurs du Sportivo provoque une bagarre générale qui dure dix bonnes minutes. Une fois le calme revenu, William Weiler, l'arbitre de la rencontre, se montre intraitable.il expulse les dix-huit joueurs,dont les neufs restant sur la pelouse du Sportivo. Sur le terrain, il ne reste plus que deux joueurs du General Caballero. Nettement insuffisant pour poursuivre le match.
Sang pour Sang
De quelle manière rocambolesque le Chilien Roberto Rojas, l'un des meilleurs gardiens de sa génération, a vu sa carrière seterminer prématurément?
Lors d'un match Brésil-Chili, les Chiliens sont menés 1 à 0 et sont quasiment éliminés. Jouant le tout pour le tout, R.Rojas, surnommé "El Condor", simule une grave blessure lorsqu' un fumigène tombe à quelques mètres de lui. On transporta le pseudo-blessé, et les Chiliens refusèrent de reprendre le match arguant le manque de sécurité. La vidéo démasqua le tricheur. En fait, c'est lui qui s'est entaillé l'arcade avec un petit scalpel caché dans son gant. Le Chili fut suspendu cinq ans de toutes compétitions et le joueur fut radié à vie
Les tirs au but
Les tirs au but dans le football ne sont apparus qu'en 1970. Lors de l'Euro 1968, la demi-finale vit l'Italie l'emporter face à l'URSS par tirage au sort à la suite d'un match nul créant de nombreuses contestations. Après la fin de la compétition, la FIFA et l'UEFA décidèrent d'adopter les tirs au but comme moyen pour départager deux équipes ayant le même score lors d'épreuves éliminatoires.
La première séance de tirs au but eut donc lieu en 1970 entre Hull City et Manchester United faisant de Georges Best le premier joueur à marquer un tir au but et de Manchester la première équipe à remporter grâce à une séance de tir au but.
Rose comme la Juventus
En 1897, quand de jeunes Turinois créèrent un club baptisé la Juventus, les maillots de foot n'existaient pas vraiment. Alors ils disputèrent le premier match de leur histoire avec une chemise rose clair et une cravate. C'est le rose ressorti par la Juve en 1997 pour fêter son centenaire
Le kop
En football, le mot "kop" désigne les tribunes les plus animées des stades, situées juste derrière les buts.
Mais d'où vient ce terme à l'écriture et à la consonnance étranges ? Il puise son origine dans l'histoire militaire anglaise. Spion Kop était le nom d’une colline en Afrique du Sud que l’armée anglaise tenta en vain de prendre d’assaut en 1900, lors de la guerre des Boers. Cette bataille causa la mort de 900 soldats anglais.
Lors de la construction de la 2e tribune du stade Anfield Road de Liverpool en 1905, on lui donna le nom de Spion Kop en hommage aux victimes de la bataille. Ces places debout, les moins chères, étaient occupées par les spectateurs les plus virulents. Dans les années 80, des supporters français ont importé ce mot pour désigner les tribunes à "chaude ambiance".
Quel père joueur de football pro ou amateur n'a pas rêvé que son fils devienne un grand joueur de football ? Quel père n'a pas rêvé pouvoir jouer un jour avec son fils ?
Un père joueur de football professionnel et son fils aussi joueur professionnel rien de bien original allez vous me dire.
Sauf pour les père et fils Gudjohnsen. Le premier, Arnor Gudjohnsen 35 ans se fait remplacé à la 70ème minute du match Estonie-Islande le 24 avril 1996 par un petit jeune de 17 ans.
Ce jeune n'est autre que son fils, Eidur Gudjohnsen. Ce petit, deviendra le plus grand joueur Islandais, jouant notemment pour Chelsea, Barcelone ou Monaco.
C'est un fait unique dans les pages de l'histoire du football mondial.